Au-delà de mes un mètre cinquante. : 2014

jeudi 3 avril 2014

Récit d'une nuit en jungle urbaine.

Un p'tit pétard, j'aime bien ça moi. Nous voilà en route vers la place de l'Eglise pour s'en fumer un avant de se quitter.
Je vois défilé devant mes yeux toute sorte d'alcool et de répliques. Les gens sont ivres, heureux et quelque fois violents. Alors je pense à scruter autour de moi, comme si je faisais quelque chose de mal. Un p'tit pétard, qu'est-ce que c'est ? Pas grand chose...? Mais un p'tit pétard, c'est interdit. Alors je pense à moi. "J'suis plus une gamine, ça y est". J'ai eu dix-huit ans, j'ai gagné ma parole, mais je me demande quelle valeur a-t-elle...
Il est minuit passé, la fatigue se fait sentir et on aimerait bien se glisser dans notre lit. Nous rejoignons le quai de tramway parmi les passagers qui attendent. On a de la chance, plus que quelques minutes. Alors nous parlons argent. Tout le monde parle argent. Mais l'argent n'a pas le même gout dans toutes les bouches. Regardez-nous donc ces jeunes entrain de s'imaginer une fausse identité entre deux rires étouffés. Frauder, ça fait quasiment partit du quotidien. Ce n'est pas de la délinquance, c'est de l'économie.

Le tramway est presque vide. Quand un "il y a les flics !" se fait entendre, cela a suffit pour semer une petite pagaille en l'espace d'une minute, le temps que le tramway s'arrête à quai. Un contrôleur nous fait descendre. Notre ticket "30 voyages" un peu trop abîmé n'a pu valider que deux d'entre nous trois. "Je vous fais une amende pour trois". Et nous réglons tout de suite la somme d'un tarif normal, contrairement au tarif appliqué normalement pour une amende payée sur place. Lorsqu'il nous salue, je vois des hommes en noir se diriger vers nous. Je lis l'inscription "police" sur leur uniforme. Mon cœur se met à palpiter plus vite, je commence à trembler et à me sentir très mal à l'aise. Je pense à tout, mais surtout au fait que je n'ai absolument rien à me reprocher, même pas cette fraude de tram. J'ai peur, mais pas pour moi. Une femme s'approche, me parle calmement mais sur un ton ferme. Elle me demande si je n'ai pas d'arme sur moi tout en me palpant le corps. Tout ce que j'ai pu répondre c'est "bah non..". Je la regarde s'accroupir, elle a le visage fermé. Je lui dit alors "C'est la première fois que ça m'arrive, ça me fait un peu bizarre...", comme si je voulais m'excuser. Puis j'ai compris en voyant son regard et son sourire crispé que c'était moi qui devait l'excuser. Je ne la connaissais pas, elle n'a pas manqué de respect sauf d'un peu de tact. Je l'ai alors imaginé me répondre : "Je ne fais que mon travail mademoiselle".

Après avoir digéré cette atteinte à ma personne, j'ai vu le reste de leur troupe s'acharner sur mes amis. Quand ils ont ouvert le sac, j'ai cru assisté à la découverte du Graal. Entre deux paquets de crêpes et de gaufres, ils ont trouvé un beau grinder et une petite boite. Je ne sais pas si je dois rire ou pleurer de la situation que je suis entrain de regarder (et des "blagues" qui ne feraient pas rire un phoque). Il m'est déjà arrivé une fois de parler à des gendarmes, toujours en situation de tort évidente. Mais dans ce genre de situation, on essaie de chercher la part d'humanité derrière ces déguisements qui leur collent parfois un peu trop à la peau. Je les regarde parler devant moi, ils forment un cercle et je peux observer chacun de leur visage. Ce que je vois, c'est une horde de chacals aux grandes dents, riant ouvertement et fiers comme des coqs. Dans leurs mains, ils se font passer les trouvailles de leur petite chasse aux trésors, ce sont leurs trophées. Et là, je le vois partir. J'entends "On va l'embarquer au poste". Ma gorge se serre, je ne peux pas m'empêcher de pleurer, je suis juste un peu terrifiée. Je les regarde tous, je cherche un regard. Là, je ressens de la haine. Ils me fuient tous. Sauf un. Un monsieur que je n'avais pas vu, qui me regarde et me dit de me rendre à tel endroit, c'est là que se trouve le poste, et qu'on pourra l'attendre devant. Sans attendre, on se dirige alors vers le poste de police. Il est une heure du matin, et nous voilà traversant la ville à pied. On recroise le camion qui l'a emmené. Je me pose des questions, je repense au gamin que j'ai vu se faire prendre lui aussi. Je pense à ceux qui étaient un peu trop bien habillé pour se faire fouiller. Je pense encore et encore au sens du mot "justice".
A l'entrée, un interphone. On sonne, et un gros monsieur décroche, il a l'air un peu (beaucoup) embêté. Il n'a vu personne, ou la personne dont on lui parle est déjà partie depuis un petit moment. Il ne peut rien faire pour nous, et nous envoie gentiment de l'autre côté du bâtiment. Un jeune homme nous accueille, et nous demande d'attendre devant la grille. On regarde rentrer et sortir des voitures du parking, en recevant toute l'indifférence que l'on mérite. Le jeune homme ne peut rien faire pour nous non plus.

Enfin, plus de peur que de mal au final. Peu de temps avant cette petite mésaventure, je m'interrogeais sur la notion de justice, j'allais même en faire un article. De nos jours, quelle valeur a la justice que les hommes se sont approprié ? Le respect des lois est-il devenu un prétexte pour dépouiller le plus pauvre d'entre nous ? Quand leur mission est celle de l'intérêt général, pourquoi nous font-ils avoir le sentiment d'être des criminels ?
Nous vivons dans une société où l'argent ne fait pas le bonheur, et pourtant, c'est lui qui règne en maître.

Nous faisons partit d'une génération dont les relations avec les figures de la justice peuvent être conflictuelles. Quand eux se plaignent des caillasses reçues lors de manifestations, nous nous plaignons de l'insécurité qui règne dans certains quartiers. Lorsque l'on revendique une liberté, ils sont là pour l'entraver. Quand à cela s'ajoute les problèmes de racisme, homophobie, machisme et autre problème d'égo, il est bien évident que sans "bons policiers", il n'y pas de "bons citoyens".

jeudi 20 mars 2014

Débats et enjeux personnels.

Tout sujet dans la vie est sujet à de nombreux avis, souvent différents. Là où il est légitime d'avoir un avis différent d'un autre, il l'est moins quand il s'agit de croire que cette différence est incompréhensible.

Je m'explique; j'adore débattre. J'aime échanger avec les gens sur un sujet qui me touche et comprendre leur point de vue quand il diffère du mien. Le principe d'un débat étant de défendre ses propos par des arguments, arguments qui ne sont pas forcément tous justes aux yeux de certains. Et là est toute la subtilité d'un débat qui s'entame. Ici, je vais surtout vous parler de débat sur Internet.
Sur Internet, on peut avoir accès à toute l'information que l'on veut, et nous sommes libre d'exprimer ce que l'on désire exprimer. Ce que je rencontre souvent dans ce type de débat virtuel, c'est la difficulté à faire passer correctement son ressentit. On se retrouve souvent face à une personne inconnue, dont la façon de s'exprimer peut conduire à des incompréhensions. Il m'est déjà arrivé qu'on me dise "Mais tu parles trop, je comprend rien, ou c'est toi qui ne comprend rien". Ce genre de remarque me fait hérisser mes p'tits poils.

Comme il n'y a pas d’interactions physique, tout se joue sur la façon d'écrire. Un point de vue mal ou trop bien exprimé pourra conduire à des quiproquos. Et ce sont ces quiproquos qui mèneront bien souvent à un débat complètement stérile. Un débat c'est défendre son point de vue, c'est donc d'une certaine manière, défendre qui l'on est. Et la façon dont on défend ce point de vue en dit beaucoup également sur la personne que nous sommes. Ainsi, plusieurs interprétations peuvent être faites par les différents partit qui débattent.

Je viens souvent lire la partie "commentaire" d'un sujet, et on sait tous qu'il y a des gens qui savent écrire, et d'autres pas. Des gens qui savent s'exprimer, et d'autre moins bien. Personnellement, je pense savoir écrire et m'exprimer, si mes idées ne sont parfois pas très claires, la façon dont je syntaxe mes phrases ne sont pas moins incompréhensible. J'ai remarqué que les personnes savant s'exprimer clairement sont souvent pointées du doigt comme des personnes "hautaines". Hum. Je ne savais pas que parler correctement le français, avec des mots plus appropriés, plus recherchés que des mots "simples", voulait forcément dire qu'on voulait étaler sa science, montrer aux autres qu'on est plus intelligent ou quoique ce soit d'autre dans le genre qui consiste à enfoncer l'autre partit. A contrario, les personnes "ki écriv kome sa", sont souvent qualifiées d'illettrées et mène souvent à des insultes dans le genre "t'es complètement con va apprendre à écrire". Donc, dans les deux cas, qu'on sache écrire ou non, cela sera toujours un prétexte pour l'autre d'enfoncer toujours plus. Pourquoi ? Alors j'ai aussi remarqué que bien souvent dans ces deux cas là, c'est simplement car il n'y a pas d'autres arguments.

Les partis sont touchés dans leur égo, et plus ils se renvoient la balle, plus cela se ressent. Ce que je viens dénoncer dans ce genre de débat, c'est la mauvaise foie, l'irrespect, l'esprit de compétition qui consiste à savoir qui a le plus raison ou tort. Un débat est censé enrichir, apporter des questions, des réponses, de nouveaux angles de vue. Alors cela se ressent aussi lorsqu'on nous envois un "pic", pour ne pas me fatiguer, je reste sur mes positions et ne rentre pas dans le jeu. Extrapoler sur une façon de parler n'est qu'énergie perdue. L'enjeu est de comprendre, et dire ou recevoir un "tu n'as rien compris", n'est pas forcément péjoratif ni signe de supériorité. Il est donc important dans un débat, comme dans la vie de tous les jours, de savoir faire la différence entre critique et insulte. De savoir faire la part entre ce qui peut être dit, et ce qui serait inutile d'avancer. La sincérité est parfois un prétexte utilisé à tort et à travers...

L'on dit que les autres sont le reflet de soi-même, qu'en pensez-vous ? 
Voilà un article que j'ai trouvé plutôt intéressant en tapant rapidement la citation sur Google !

mardi 18 mars 2014

Happiness is not a destination... (1/2)

Pourquoi ne sommes-nous jamais satisfait ? Un désir en engendre un autre, et nous voulons toujours plus.
C'est la base de notre société de consommation, les fruits pourrissent, nos corps vieillissent, mais nos désirs grandissent. Nous le savons pertinemment. Aujourd'hui il n'est plus question de savoir si nous sommes des pantins ou non, il s'agit de savoir si l'on veut être esclave ou pas.
Lorsque je me suis éveillée, j'ai pris conscience de toute la souffrance que j'emmagasinais, la souffrance des autres, les miennes, tout ça c'était trop pour moi. Je me complaisait à haïr le monde, à vomir sur tout ce que je trouvais complètement stupide, y compris sur moi-même. Ça me plaisait, mais je me sentais mal.

Lorsque l'on est petit, nous sommes plus fragiles car nous absorbons tout ce que nous voyons. A cet âge là, nous n'avons pas la maturité pour bien assimiler tout ce qu'il nous arrive. Puis vient le moment où l'on remet en cause tout ce que l'on a appris jusque là, car ce dans quoi nous avons grandit ne semble plus nous correspondre. Certains appellent ça "adolescence", d'autres "crise de la quarantaine".
L'être humain, pour s'épanouir, a besoin de se développer dans un environnement en contact avec ses semblables. En tant qu'être vivant, nous les humains, sommes dotés d'une intelligence supérieure aux animaux, ce qui nous permet d'apprendre, mémoriser, utiliser toute une multitude d'informations pour parvenir à un but. L'heure n'est plus à la survie, ni à vivre, mais à penser à demain.

La violence m'a toujours fascinée, la haine est un sentiment étrange qui m'inspire, et la peur me fait me sentir vivante. Tout ces sentiments aussi puissants, aussi incohérents, insensés soient-ils, qui ont poussé à des génocides, des prises de pouvoir, d'autorité, création d'esclavagisme, ces sentiments qui donnent la capacité de faire des choses que seuls nous sommes capable de faire. Pourquoi sommes-nous capable de les faire ?

Nous apprenons l'Histoire à partir de la primaire, en commençant par la pré-histoire et la théorie de Darwin, parallèlement, les religions nous apprennent que Dieu nous a créé. Qu'est-ce qui est vrai ? Qu'est-ce qui est faux ? J'avais six ans quand j'ai dessiné un immeuble prenant feu, avec des gens aux fenêtres, essayant de se sauver avec les pompiers en bas (c'était pour leur calendrier). Le journal de Ma Yan qu'on a lu au collège m'avait mit mal à l'aise. J'ai compris que la réalité était là, dans la douleur et la détresse du monde, ainsi que dans le regard que je lui porte.

Si l'on suit le schéma correctement, nous passons notre préparation à la vie adulte en apprenant des sciences exactes, concrètes, dans en environnement qui change en permanence. On apprend à écrire, lire, compter, tout un tas de bagages qui s'ajouteront à ce que l'on apprend par soi-même. Encore faut-il que l'on veuille apprendre. Puis on grandit, les bagages commencent à peser, certains s'en débarrasse, moi j'ai tendance à tout vouloir garder. Je commence à en avoir lourd sur le cœur, quand la réalité me rattrape. Il faut du concret. Il n'y a pas de place pour les sentiments. Or ce sont eux qui nous guident chaque jours. Ne pas s'en rendre compte, c'est accepter le fait qu'ils puissent nous contrôler, ce qui les rend incontrôlables. Alors on tourne en rond, on suffoque, on attend. Quelle est la prochaine étape ? Qu'as-t-on appris de notre Histoire ?




Sinon, aujourd'hui j'ai pris du temps pour moi. Il faisait beau, et j'avais pas envie d'aller me perdre en centre-ville. J'avais juste envie d'être tranquille, alors je me suis assise dans l'herbe au calme et au soleil, c'était apaisant. Au final, je suis rentrée pour déprimer un peu et me rendre compte que j'étais si heureuse en ce moment que je ne trouvais plus d'inspiration pour écrire, et ça me rendait triste. Alors j'ai écris !





Music mood : Mix Delux - Amelymelo

vendredi 28 février 2014

Pause Kinder entre recherche de job d'été et de "quelque chose à faire" l'année prochaine...

J'ai la sale impression que mes jours sont comptés. Alors forcément j'ai des papiers à rendre, des rendez-vous à prendre, des inscriptions à faire, et tout ça jusqu'à une certaine date d'échéance.
Je me souviens qu'à cette même période, l'année dernière, nos professeurs nous poussaient à l'état de stress pour faire nos inscriptions sur post-bac. Le lycée me déprimait, et je remercie mon cerveau pour avoir des facilités à obtenir des notes correctes sans devoir m’investir pleinement.

Du coup aujourd'hui j'ai envie de faire un bilan de petites phrases toutes simples mais qui m'ont marquées au cours de ces dernières années :

"Tu n'y arriveras pas, choisis plutôt un CAP"

C'est ce que m'avait dit ma professeur principale en 3 ème quand je lui ai dis que je voulais continuer au lycée. J'étais une élève moyenne, parce que j'étais bonne en langue, et beaucoup moins en calcul. Après avoir fait tous les salons des métiers, après m'être intéressé à la coiffure et à l'esthétique, j'ai quand même décidé de m'orienter vers une seconde générale. Oui, parce que la seconde générale, c'est la seule classe qui ne t'engage encore sur aucune voie, mais c'est pas fait pour tout le monde.

"Je te verrais bien en L"

Après la seconde, il fallait quand même choisir quelque chose. Alors plusieurs options s'offrent à moi, mais ne sont pas toutes possibles : faire une première générale, faire une première technologique, me réorienter ou redoubler. Du coup, si au collège je me voyais faire une carrière d'écrivain, arrivée au lycée, je suis devenue phobique des analyses de textes et autres dissertations en tout genre. J'ai pensé à toutes les situations, et j'ai bien tenté ES mais mes notes ne correspondaient pas. Finalement je me suis retrouvée en STG.

"Bouh ! Vous êtes des branleurs"

Alors voilà, premier petit coup dans la gueule, les clichés. La STG (aujourd'hui STMG), est un bac technologique orienté vers le travail en entreprise. Je ne me prononcerai pas sur le fait que des gens trouvent ce genre de bac plus facile que les bac généraux, c'est juste différent. J'ai remarqué que beaucoup d'élèves se retrouvent dans des sections qui ne les intéressent pas parce qu'on ne sait pas vraiment où les mettre et surtout qu'eux ne savent pas où aller. Du coup on se retrouve avec des classes dont une majorité d'élèves n'en a simplement rien à faire. Aujourd'hui je sens quand même ce stéréotype moins présent dans les mœurs, étant donné que nous grandissons dans une société avec des activités de plus en plus tertiaires.

"Il faut que t'aie ton bac et que tu continues tes études"

Alors ça, c'est LA phrase. Le bac étant LE Graal. Sauf que, voilà, tout le monde sait maintenant que le bac ça sert à rien. Enfin, c'est là que les avis commencent à diverger. Il y a ceux qui pensent que le bac et les études sont la clé, et qui en font une priorité. Et il y a ceux qui commencent à en avoir d'autres.

"J'aimerais bien faire une année sabbatique"

Qui n'y a jamais pensé ? Dans la majeur partie des cas, faire une année sabbatique consiste à "ne rien faire".
On m'a donc poussé à continuer mes études au lieu de "ne rien faire". Je met ne rien faire entre guillemets car tout est relatif, on a pas tous la même notion de "ne rien faire".

"Je vais apprendre le chinois"

Alors voilà, je ne pouvais pas "ne rien faire", et je ne voulais pas vraiment continuer les cours. Comme on ne peut pas tout avoir dans la vie, j'ai décidé de faire une LEA en Anglais-Chinois. Là encore, j'ai eu pas mal de réflexions comme quoi j'y arriverais pas, qu'il valait mieux que je fasse des études courtes etc etc. J'ai toujours prévenu que je faisais ça "en attendant", je me connaissais assez bien pour savoir que je me permettrai pas mal d'écarts à la fac. Mais j'avais envie de voir à quoi ressemble le chinois et j'ai adoré l'apprendre, mais ça n'ira donc, sans surprise, pas plus loin (à moins que j'aille en Chine et que j'apprenne sur place !).

"C'est typiquement français, de vouloir tout avoir le plus tôt possible"

Bim, première petite claque dans un cours plus qu'ennuyant. Pendant longtemps j'ai cru que ce serait une fierté d'avoir son bac à 18 ans, on félicite à la télé ceux qui l'obtienne à 16, voire moins. On discutait de ce qui nous avait amené à la fac, dans notre filière. La plupart étaient là parce qu'ils ne savaient pas quoi faire, ils ont à peine 18 ou 19 ans et viennent d'avoir leur bac, tout comme moi. Puis il y a ceux qui sont un peu plus âgés, qui parlent de voyage et de travail en Amérique ou en Angleterre. Là, une fille prend la parole, et parle de son gap year. "Gap year", j'en avais entendu parler avec ma prof d'anglais du lycée, celle qui m'avait dit qu'il fallait un certain niveau d'anglais en LEA, que forcément je n'avais pas malgré mes supers notes de lycéenne. C'est là que je me suis sentie franchement blasée. J'ai 18 ans, et je me demandais ce que je faisais là.
Rien ne m’empêchait de faire un an à l'étranger, puis de revenir à la fac avec un accent british. Sauf que, ni au collège, ni au lycée, personne n'as fait mention d'une possibilité de partir. Enfin, si on veut partir, il faut qu'on en veuille et qu'on se renseigne tout seul. C'est surtout pas l'Education qui nous pousserai à le faire. Moi j'ai surtout sentie qu'on me poussait à devenir autonome d'une façon qui ne me convient pas.

"Sors toi les doigts du cul"

C'est surement le conseil qui m'a le plus servit jusqu'ici. Un ami est partit faire du woofing, je lui partageais mon admiration de partir, seul, travailler, loin d'ici. Il a eu une opportunité, et il l'a saisie. Aujourd'hui il ne demande qu'à rester là bas. J'ai plus envie d'attendre que l'opportunité se présente, j'ai envie d'aller la saisir. Ce conseil m'a valu bien plus qu'un "étudie pour avoir ton bac", "étudie pour avoir un boulot" ne m'a apporté. J'ai toujours rêver de partir, mais je ne l'ai toujours pas fais. Par peur, par manque d'argent, enfin, j'ai toujours une excuse.

"Définis tes priorités, et donne toi les moyens"

Dernière chose qui m'a marquée et que j'ai compris toute seule. J'ai longtemps passé du temps avec des personnes qui en ont marre de ce qu'elles font, qui râlent de telle ou telle situation, et surtout des gens qui se font carrément chier dans leur vie ou passent leur temps à pester contre les autres. J'aime pas ça. Leurs ondes négatives interfèrent avec les miennes, et ça ne porte aucun fruit. Des fois j'essaie de faire interagir mes ondes positives, des fois ça marche, des fois ça marche pas. J'en reparlerais dans un autre article !
Alors aujourd'hui, j'ai 18 ans, j'ai plus d'excuses, et tout ce qu'il me reste, c'est ma volonté de vivre une vie qui me convient, et pas une pré-fabriquée.

Conclusion


Je suis à peine à l'aube de ma vie d'adulte, et j'ai déjà envie de la prendre en main. Mais voilà, il y a toujours ma maman, et mon entourage, qui aura toujours quelque chose à redire. Si avant je n'avais aucunes convictions, aujourd'hui elles s'affirment un peu plus chaque jours. Mais j'en serais pas là si j'avais pas un peu écouté mon entourage. Il n'y a pas d'âge pour se rendre compte qu'on peut prendre notre vie en main, sans tout foutre en l'air, sans dire fuck, sans attendre que les autres nous dise quoi faire.


 Sinon j'ai fais une petite découverte musicale il y a quelques jours, écoutez au moins les paroles si ce n'est pas votre style de musique ! *shoot d'amour à l'état pur* 



Et une deuxième pour la route, parce que je l'aime aussi ! 


Ne soyez pas un problème, soyez une solution. 
Gandhi a dit "Soit le changement que tu souhaites voir dans ce monde" !

Et vous, quels sont les objectifs que vous vous êtes fixés ? Comment essayez-vous de les atteindre chaque jours ? 

mercredi 12 février 2014

Premier article, première réelle prise de conscience.

   Il y a tellement de sujets que j'aimerai aborder que je ne sais pas par quoi commencer. Ils me touchent tous autant les uns que les autres, et chaque jours je fais de nouvelles découvertes que j'aimerai partager. Je crois que je n'ai jamais été aussi enthousiaste d'entreprendre quelque chose !

   J'ai toujours eu conscience du monde qui existait autour de moi. Ma mère m'a toujours appris qu'"il y a des enfants qui meurent de faim", alors que je voulais jeter le reste de mon assiette. Si je n'ai jamais compris le sens de cette phrase quant aux différences de nos modes de vie, je me souviens avoir toujours été sensible aux malheurs qui arrivent en dehors de mon petit confort. Il y a peu de temps, je suis tombée sur ce reportage à la télé. Je me suis sentie tellement impuissante devant cet écran, assise au fond de mon canapé. Alors certes on est bien au fond de notre grand canapé, et certes on ne peut rien faire face à toute cette violence. Mais la réalité est là, et elle existe. Un jour il n'y aura plus de zapette pour changer de chaîne.

Je me suis toujours sentie blasée de quelque chose. Pendant longtemps la question a été "Pourquoi personne ne me comprend ?". Mais un jour, je me suis comprise, et tout est devenu plus clair.

   J'ai longtemps pensé que j'avais un soucis, que je n'étais pas comme les autres. Ce n'était pas une maladie, et je savais que je pouvais aller mieux. J'avais tout pour me sentir bien, mais une seule chose n'allait pas. Je ne veux pas vivre une vie de merde, et je ne veux accuser personne de me faire vivre un calvaire.
Etant enfant, je me suis toujours sentie nulle comparé aux autres. Pourtant je savais que je pouvais faire des choses bien. Mais il y avait toujours quelqu'un pour faire mieux. J'ai toujours détesté le fait d'être comparée. Quand ma mère me disait "Regarde tes copines, elles font/ne font pas ça elles", je lui répondais qu'elles, "elles font ce qu'elles veulent, elles ne sont pas moi". Plus tard, en tant qu'ado (pré-ado), il fallait qu'on se trouve une étiquette. Si on était personne, on existait pas. Moi je voulais exister. Mais vouloir exister dans un monde où tout sonne faux, c'est perdre son âme.

   Grace à une personne, je me suis rendue compte que mon éducation (ni à la maison, ni à l'école) ne m'a appris l'échange et le partage telles que des valeurs morale. A l'époque, j'ai toujours partagé avec plaisir mon goûter, et on s'échangeait nos tamagotchis. Aujourd'hui, je sais qu'au-delà des cadeaux et des attentions inutiles, il y a des choses qui n'ont pas de prix et ont bien plus qu'une valeur monétaire.
Quand je l'ai rencontré, j'étais comme un petit oiseau mal formé accusant les autres de mon handicap. Et à force d'accuser les autres quand ils ne sont pas les coupables, on finit par les perdre. Alors je me suis reconnue seule coupable de mon désarroi.
Je ne veux pas faire le deuil de ma rupture, je ne veux rien oublier de ce que j'ai vécu avec cette personne. Je veux seulement vivre avec cette histoire afin de faire en sorte de ne jamais oublier de quoi j'ai été coupable. Et si je ne veux pas être prisonnière toute ma vie, j'ai tout intérêt à faire ma rédemption.

   A l'époque, j'étais trop préoccupée par mes propres souffrances pour pouvoir voir celle des autres. Pourtant, j'ai toujours été très à l'écoute et disponible, j'essayais de donner des conseils. C'était peut-être objectif, mais ils ne valaient rien puisque moi-même je ne les suivait pas. Puis c'est devenue une obsession, j'analysais chacune de mes pensées envers tout ce que je voyais et ressentais. Ça en devenait invivable. Je m'auto-diagnostiquais, je cherchais des pathologies à mes psychoses. Parce que je savais que j'étais touchée par un profond mal-être. Je ressentais des choses, et il fallait que je pose un nom sur ces sentiments, ces "symptômes". Quand je voyais qu'il y avait des jours où je pouvais aller bien, je savais qu'aucun médicament ne me guérirai jamais mieux.. J'avais beau observer les gens, je n'avais que haine et mépris, ou admiration et jalousie. Je ne trouvais pas de réponse à l'extérieur, mais le problème était là, et pour le résoudre, il fallait le prendre par les tripes.

   Alors si je n'étais pas malade, et si personne ne pouvait rien changer de mon état, qui, à part moi, pouvait changer les choses ?
Le travail est plus difficile que de changer une simple habitude, une façon de parler, de s'habiller.. Le jour où j'ai eu un véritable électro-choc, ma réelle prise de conscience, c'est lorsque j'ai "perdu" cette personne. Je pourrais vous expliquer ce qu'il représentait à mes yeux d'amoureuse, mais tout le monde connait "l'amour comme on l’appelle avec un grand A".

Chaque être-humains fonctionne différemment, mais ce n'est pas une excuse pour ne pas changer certaines choses. On passe notre vie à en chercher le sens, on se fixe des objectifs à atteindre tout en sachant que la mort nous attend au tournant. Je trouve que ma vie n'aurait aucun sens si je suivais les schémas conformes à notre société. Mais je n'ai jamais été marginale, et je respecte mes obligations de jeune citoyenne française. Alors si j'ai toujours agis plus ou moins comme on l'attendait de moi, aujourd'hui, plus on me pousse à voler de mes propres ailes et moins j'ai peur d'affirmer ce que je ressens.

Grâce à ma curiosité pour le monde qui m'entoure, à ma volonté de voir plus loin que le bout de mon nez, et à mon envie de ne pas finir dépressive, j'ai compris que la vie existait au-delà de notre société actuelle. Bien au delà d'une identité, d'un prénom, une nationalité, un look, un physique...
   Je ne peux pas déborder d'amour que pour une seule personne, j'aime l'humain en lui-même. Qu'il soit "bon" ou "mauvais", chaque être humain a ses spécificités toutes aussi intéressantes les unes que les autres.
La société nous divise, nous mets dans des cases, nous formate pour une vie toute tracée, et c'est ça qui me rend malade. Nous formons une unité dans ce monde, nous avons le droit nous aussi d'évoluer et de s'épanouir. On sent tous que le monde va mal, et à l'heure où tout le monde veut tourner la page, avancer, aller plus haut, plus loin, personne ne regarde le point d'origine, alors que ce n'est pas une si mauvaise idée que ça je trouve...

Je n'ai encore jamais voyagé de ma vie, alors je n'ai pu visiter le monde que par Internet. A défaut de n'avoir les moyens de trop me déplacer, je passe des heures à lire des articles sur divers sujets. Je n'ai pas l'impression de gaspiller mon temps, contrairement à lorsque j'assiste à certains cours. J'ai pu constater que je n'ai jamais été la seule à m'intéresser à l'humanité. Loin des religions, des grands philosophes et tout autres scientifiques, mais dans un esprit plus spirituel. Et encore le terme est flou puisqu'il regroupe l'ensemble de tout cela. Aujourd'hui c'est ça qui m'obsède, mais je le vis bien car j'ai la certitude que l'Homme n'est pas voué à s'auto-détruire. Ce qui me rend triste, c'est qu'il ne se rend pas compte d'à quel prix il peut payer son bonheur avec quelles valeurs il peut atteindre son épanouissement.

Source : Tumblr, n°1 de mes sources d'inspiration
Ce que j'ai écouté : Renaud & Axelle Red - Manhattan Kaboul

Point Important :

   La musique, comme pour beaucoup d'entre nous, prend une grande place dans ma vie. J'écoute souvent de vieilles chansons dont celle-ci que je connais depuis toute petite. Aujourd'hui je l'écoute avec un regard différent. Tout oeuvre a un message, une émotion, un talent à montrer. Ce que j'aime avec la musique, c'est que le rapport qu'on a avec elle en dit long sur la personne qui la crée ou qui l'écoute. Je n'ai pas de style de musique a proprement parler, j'écoute de tout, et j'entend par là que je ne trouve jamais rien d'insupportable à écouter (sauf quand c'est vraiment trop screamcore ou commercial). Alors je posterais souvent une des musiques qui m'a inspirée pour écrire, et j’accueille toutes autres suggestions qui vous inspire aussi !

mercredi 5 février 2014

Présentation

Ce que j'ai écouté : Air - Tori no Uta (Music Box)

   Je ressens toujours l'envie de me justifier, d'expliquer mes propos ou mes actes. Peut-être par peur d'être mal comprise, ou par envie que l'on me comprenne.
J'ai longuement hésité à créer ce blog. Je me suis toujours demandé où était l'intérêt d'en créer un lorsque l'on avait rien d'original à faire partager. Etant plus jeune, j'ai déjà eu plusieurs blogs à mon actif. Par manque de temps et surtout d'investissement, je les ai tous lâchés. Je voulais quelque chose qui me représente vraiment, et rien ne me convenait jamais. Faire des tutoriels nail-art ou donner mon avis sur des produits beauté, ce n'est pas dans mes gènes, et encore moins dans mon budget ! Puis blablater de ce que j'ai fais de ma journée n'est pas vraiment enrichissant non plus.

   Je me suis demandé ce que je voulais créer. Je voulais un espace où je peux y écrire mes pensées, sans pour autant en faire un journal intime. 

   Grâce à Google, on se sent vraiment moins seul des fois (je sais que vous aussi vous lui posez des questions saugrenus et que vous êtes content/mort de rire/soulagé quand vous voyez que vous n'êtes pas le premier à poser la question !). C'est comme ça que j'ai eu la confirmation que je n'étais pas la seule à me sentir "seule". Je me reconnais dans toutes les petites voix qui veulent se faire entendre, parce que je suis moi aussi une petite voix qui souhaite se faire entendre. Je lis, je regarde, et j'écoute beaucoup. Pas seulement des livres, ni des films ou de la musique. Et dans la vie de tous les jours, je suis quelqu'un que l'on qualifie de très calme, réservée mais je me soigne avec le temps. Et comme la plupart des gens comme moi, j'écris. J'écris beaucoup, et c'est ce que je fais de mieux, je crois.

   Aujourd'hui j'aimerai écrire et faire partager mes analyses, de moi-même, et des autres. Pour garder une trace de mon évolution, et pour que d'autres personnes se sentent moins seule.
J'ai décidé de garder l'anonymat, même si pour les proches qui tomberai sur ce blog il ne serai pas difficile de me reconnaître. J'ai pris cette décision car ce n'est pas ma propre personne que je veux mettre en avant, mais avant tout mon "âme" à l'état brut.
Enfin, comme pour toute personne créant un blog, le choix du nom et du titre n'est pas chose facile. Je voulais quelque chose de simple qui résume le contenu. 
Au départ, je voulais mettre "Du haut de mes un mètre cinquante" comme titre, à cause de ma petite taille. Puis je me suis rendue compte que ce n'est pas parce que je suis petite que je ne peux pas voir la vie en grand. "Au-delà de mes un mètre cinquante" c'est comme ça que j'essaye de regarder ma vie. Puis aujourd'hui, c'est un gros bordel dans ma petite tête que j'arriverai à ranger avec le temps je l'espère.


Et vous, avez-vous déjà eu l'impression que votre entourage ne comprenais pas ce qui vous tient à cœur de faire partager ? Comment réagissez-vous ?

mardi 4 février 2014

Introduction - "J'ai vu la technologie avancer à une vitesse qui m'a vite dépassée."

Depuis toute petite, j'ai toujours été fourrée sur l'ordinateur. A l'âge de mes 10 ans, l'ADSL était une révolution. Quand je ne passais pas mes nuits à jouer aux Sims, je découvrais les tchats et les réseaux sociaux. A l'époque (ça me fait drôle de dire à l'époque, le temps Internet et le temps réel ont une allure tellement différente), c'était MySpace, Miss34 et Vampirefreak dans mes périodes les plus sombres. Comme tout adolescent qui se cherche, s'exposer sur le Net était un moyen efficace de redorer un peu son estime de soi, surtout si dans la vie réelle on était pas le genre de personne qui « impose son stayle ».
   J'ai passé une grande partie de mon adolescence à vouloir être reconnue. Je n'avais pas spécialement de talent, ni de passion. Tout ce que je pouvais faire, c'était prendre mon appareil photo, me faire jolie, et me prendre en photo. Si à l'époque, se prendre en photo et les matraquer sur notre Skyblog avait un sens, l'arrivée de Facebook à chambouler l'Internet et les modes de vie des gens. En tout cas c'est l'impression que j'ai. Au départ, je ne comprenais vraiment pas l’intérêt de Facebook. J'ai mis 1 an et des poussières avant de m'y mettre vraiment. Je suis une grande nostalgique, et MSN me convenait parfaitement pour entretenir mes relations sociales et virtuelles. Puis, le temps ne m'en accordait plus assez à investir dans de jolies selfies (qui à l'époque étaient quand même plus élaborés qu'un selfie pris vite fait avec ma possession actuelle de l'Iphone), et de toute façon j'en voyais de moins en moins l’intérêt.
   J'ai donc toujours eu un énorme problème de confiance en moi, et en même temps une grande curiosité pour le monde qui m'entoure. Je ne sais pas si c'est ce qui me sauve, ou au contraire ce qui m'enfonce. L'adolescence est une période de transition très dure et complexe à vivre pour la plupart d'entre nous. Et certains y sont encore à 20 ans passé.

   Aujourd'hui, j'ai 18 ans depuis presque quatre mois. Avoir 18 ans, en soi, ce n'est vraiment rien.
Mais en France, aujourd'hui, c'est atteindre la majorité. C'est avoir son bac, avec mention si possible (et si vous pouvez l'avoir à 16 ans, c'est encore mieux). C'est avoir son permis. C'est aussi et surtout, obtenir le droit de vote (mais la politique c'est tabou, alors si t'as pas d'opinion à 18 ans, t'es quand même dans la merde).
Alors oui, aujourd'hui j'ai 18 ans, et cela me fait une belle jambe de pouvoir acheter légalement de l'alcool. Mais aujourd'hui j'ai 18 ans, et on me demande de rentrer dans le moule. Aujourd'hui j'ai 18 ans, et je ne me suis jamais sentie aussi oppressée.
Alors entre la vie que je menais dans ma petite campagne, et la vie que je vais mener dans ce grand monde, il y a quelques pas à faire.

   Des fois, je ferai bien un gros bras d'honneur à tout ce qui m'entoure, et à moi-même également. Mais j'ai développé le chic de me poser des questions sur tout et n'importe quoi. Ce qui me fait douter de tout et surtout de n'importe qui. Cela me pousse à me remettre constamment en question, alors je persiste à essayer de comprendre. Je suis profondément touchée par le fonctionnement de la vie en général, et des relations qu'entretiennent les humains avec ce qui les entoure. Enfin, je préfère dire que je me sens concernée.. Je ne comprend pas le but de la vie si ce n'est de la vivre et de comprendre le sens de notre existence.
Alors si aujourd'hui, mes rêves de cyber popularité basés sur mon physique/look/style de vie absolument banal n'ont pas marchés, je souhaiterai simplement partager mes expériences de vie.
J'ai décidé de créer un blog afin de dissocier mon identité de mes pensées. Mais également car je suis tombée sur plusieurs blogs qui m'ont parfois réconfortée, et qui me donnent envie de partager à mon tour.

Je voudrai partager mes doutes, mes victoires, mes colères, mes incompréhensions, et surtout la vision que je me fais et vais me faire du monde durant mon existence. Peut-être que je ne serais pas beaucoup lue, mais quiconque se sentira concerné par mes écrits, quiconque aura une quelconque réaction à me faire partager, je serais heureuse d'échanger avec.

Pour vous, je ne serai personne. Mais la façon dont on regarde la vie nous rapprochera peut-être.