Au-delà de mes un mètre cinquante. : Premier article, première réelle prise de conscience.

mercredi 12 février 2014

Premier article, première réelle prise de conscience.

   Il y a tellement de sujets que j'aimerai aborder que je ne sais pas par quoi commencer. Ils me touchent tous autant les uns que les autres, et chaque jours je fais de nouvelles découvertes que j'aimerai partager. Je crois que je n'ai jamais été aussi enthousiaste d'entreprendre quelque chose !

   J'ai toujours eu conscience du monde qui existait autour de moi. Ma mère m'a toujours appris qu'"il y a des enfants qui meurent de faim", alors que je voulais jeter le reste de mon assiette. Si je n'ai jamais compris le sens de cette phrase quant aux différences de nos modes de vie, je me souviens avoir toujours été sensible aux malheurs qui arrivent en dehors de mon petit confort. Il y a peu de temps, je suis tombée sur ce reportage à la télé. Je me suis sentie tellement impuissante devant cet écran, assise au fond de mon canapé. Alors certes on est bien au fond de notre grand canapé, et certes on ne peut rien faire face à toute cette violence. Mais la réalité est là, et elle existe. Un jour il n'y aura plus de zapette pour changer de chaîne.

Je me suis toujours sentie blasée de quelque chose. Pendant longtemps la question a été "Pourquoi personne ne me comprend ?". Mais un jour, je me suis comprise, et tout est devenu plus clair.

   J'ai longtemps pensé que j'avais un soucis, que je n'étais pas comme les autres. Ce n'était pas une maladie, et je savais que je pouvais aller mieux. J'avais tout pour me sentir bien, mais une seule chose n'allait pas. Je ne veux pas vivre une vie de merde, et je ne veux accuser personne de me faire vivre un calvaire.
Etant enfant, je me suis toujours sentie nulle comparé aux autres. Pourtant je savais que je pouvais faire des choses bien. Mais il y avait toujours quelqu'un pour faire mieux. J'ai toujours détesté le fait d'être comparée. Quand ma mère me disait "Regarde tes copines, elles font/ne font pas ça elles", je lui répondais qu'elles, "elles font ce qu'elles veulent, elles ne sont pas moi". Plus tard, en tant qu'ado (pré-ado), il fallait qu'on se trouve une étiquette. Si on était personne, on existait pas. Moi je voulais exister. Mais vouloir exister dans un monde où tout sonne faux, c'est perdre son âme.

   Grace à une personne, je me suis rendue compte que mon éducation (ni à la maison, ni à l'école) ne m'a appris l'échange et le partage telles que des valeurs morale. A l'époque, j'ai toujours partagé avec plaisir mon goûter, et on s'échangeait nos tamagotchis. Aujourd'hui, je sais qu'au-delà des cadeaux et des attentions inutiles, il y a des choses qui n'ont pas de prix et ont bien plus qu'une valeur monétaire.
Quand je l'ai rencontré, j'étais comme un petit oiseau mal formé accusant les autres de mon handicap. Et à force d'accuser les autres quand ils ne sont pas les coupables, on finit par les perdre. Alors je me suis reconnue seule coupable de mon désarroi.
Je ne veux pas faire le deuil de ma rupture, je ne veux rien oublier de ce que j'ai vécu avec cette personne. Je veux seulement vivre avec cette histoire afin de faire en sorte de ne jamais oublier de quoi j'ai été coupable. Et si je ne veux pas être prisonnière toute ma vie, j'ai tout intérêt à faire ma rédemption.

   A l'époque, j'étais trop préoccupée par mes propres souffrances pour pouvoir voir celle des autres. Pourtant, j'ai toujours été très à l'écoute et disponible, j'essayais de donner des conseils. C'était peut-être objectif, mais ils ne valaient rien puisque moi-même je ne les suivait pas. Puis c'est devenue une obsession, j'analysais chacune de mes pensées envers tout ce que je voyais et ressentais. Ça en devenait invivable. Je m'auto-diagnostiquais, je cherchais des pathologies à mes psychoses. Parce que je savais que j'étais touchée par un profond mal-être. Je ressentais des choses, et il fallait que je pose un nom sur ces sentiments, ces "symptômes". Quand je voyais qu'il y avait des jours où je pouvais aller bien, je savais qu'aucun médicament ne me guérirai jamais mieux.. J'avais beau observer les gens, je n'avais que haine et mépris, ou admiration et jalousie. Je ne trouvais pas de réponse à l'extérieur, mais le problème était là, et pour le résoudre, il fallait le prendre par les tripes.

   Alors si je n'étais pas malade, et si personne ne pouvait rien changer de mon état, qui, à part moi, pouvait changer les choses ?
Le travail est plus difficile que de changer une simple habitude, une façon de parler, de s'habiller.. Le jour où j'ai eu un véritable électro-choc, ma réelle prise de conscience, c'est lorsque j'ai "perdu" cette personne. Je pourrais vous expliquer ce qu'il représentait à mes yeux d'amoureuse, mais tout le monde connait "l'amour comme on l’appelle avec un grand A".

Chaque être-humains fonctionne différemment, mais ce n'est pas une excuse pour ne pas changer certaines choses. On passe notre vie à en chercher le sens, on se fixe des objectifs à atteindre tout en sachant que la mort nous attend au tournant. Je trouve que ma vie n'aurait aucun sens si je suivais les schémas conformes à notre société. Mais je n'ai jamais été marginale, et je respecte mes obligations de jeune citoyenne française. Alors si j'ai toujours agis plus ou moins comme on l'attendait de moi, aujourd'hui, plus on me pousse à voler de mes propres ailes et moins j'ai peur d'affirmer ce que je ressens.

Grâce à ma curiosité pour le monde qui m'entoure, à ma volonté de voir plus loin que le bout de mon nez, et à mon envie de ne pas finir dépressive, j'ai compris que la vie existait au-delà de notre société actuelle. Bien au delà d'une identité, d'un prénom, une nationalité, un look, un physique...
   Je ne peux pas déborder d'amour que pour une seule personne, j'aime l'humain en lui-même. Qu'il soit "bon" ou "mauvais", chaque être humain a ses spécificités toutes aussi intéressantes les unes que les autres.
La société nous divise, nous mets dans des cases, nous formate pour une vie toute tracée, et c'est ça qui me rend malade. Nous formons une unité dans ce monde, nous avons le droit nous aussi d'évoluer et de s'épanouir. On sent tous que le monde va mal, et à l'heure où tout le monde veut tourner la page, avancer, aller plus haut, plus loin, personne ne regarde le point d'origine, alors que ce n'est pas une si mauvaise idée que ça je trouve...

Je n'ai encore jamais voyagé de ma vie, alors je n'ai pu visiter le monde que par Internet. A défaut de n'avoir les moyens de trop me déplacer, je passe des heures à lire des articles sur divers sujets. Je n'ai pas l'impression de gaspiller mon temps, contrairement à lorsque j'assiste à certains cours. J'ai pu constater que je n'ai jamais été la seule à m'intéresser à l'humanité. Loin des religions, des grands philosophes et tout autres scientifiques, mais dans un esprit plus spirituel. Et encore le terme est flou puisqu'il regroupe l'ensemble de tout cela. Aujourd'hui c'est ça qui m'obsède, mais je le vis bien car j'ai la certitude que l'Homme n'est pas voué à s'auto-détruire. Ce qui me rend triste, c'est qu'il ne se rend pas compte d'à quel prix il peut payer son bonheur avec quelles valeurs il peut atteindre son épanouissement.

Source : Tumblr, n°1 de mes sources d'inspiration
Ce que j'ai écouté : Renaud & Axelle Red - Manhattan Kaboul

Point Important :

   La musique, comme pour beaucoup d'entre nous, prend une grande place dans ma vie. J'écoute souvent de vieilles chansons dont celle-ci que je connais depuis toute petite. Aujourd'hui je l'écoute avec un regard différent. Tout oeuvre a un message, une émotion, un talent à montrer. Ce que j'aime avec la musique, c'est que le rapport qu'on a avec elle en dit long sur la personne qui la crée ou qui l'écoute. Je n'ai pas de style de musique a proprement parler, j'écoute de tout, et j'entend par là que je ne trouve jamais rien d'insupportable à écouter (sauf quand c'est vraiment trop screamcore ou commercial). Alors je posterais souvent une des musiques qui m'a inspirée pour écrire, et j’accueille toutes autres suggestions qui vous inspire aussi !

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