Au-delà de mes un mètre cinquante. : Happiness is not a destination... (1/2)

mardi 18 mars 2014

Happiness is not a destination... (1/2)

Pourquoi ne sommes-nous jamais satisfait ? Un désir en engendre un autre, et nous voulons toujours plus.
C'est la base de notre société de consommation, les fruits pourrissent, nos corps vieillissent, mais nos désirs grandissent. Nous le savons pertinemment. Aujourd'hui il n'est plus question de savoir si nous sommes des pantins ou non, il s'agit de savoir si l'on veut être esclave ou pas.
Lorsque je me suis éveillée, j'ai pris conscience de toute la souffrance que j'emmagasinais, la souffrance des autres, les miennes, tout ça c'était trop pour moi. Je me complaisait à haïr le monde, à vomir sur tout ce que je trouvais complètement stupide, y compris sur moi-même. Ça me plaisait, mais je me sentais mal.

Lorsque l'on est petit, nous sommes plus fragiles car nous absorbons tout ce que nous voyons. A cet âge là, nous n'avons pas la maturité pour bien assimiler tout ce qu'il nous arrive. Puis vient le moment où l'on remet en cause tout ce que l'on a appris jusque là, car ce dans quoi nous avons grandit ne semble plus nous correspondre. Certains appellent ça "adolescence", d'autres "crise de la quarantaine".
L'être humain, pour s'épanouir, a besoin de se développer dans un environnement en contact avec ses semblables. En tant qu'être vivant, nous les humains, sommes dotés d'une intelligence supérieure aux animaux, ce qui nous permet d'apprendre, mémoriser, utiliser toute une multitude d'informations pour parvenir à un but. L'heure n'est plus à la survie, ni à vivre, mais à penser à demain.

La violence m'a toujours fascinée, la haine est un sentiment étrange qui m'inspire, et la peur me fait me sentir vivante. Tout ces sentiments aussi puissants, aussi incohérents, insensés soient-ils, qui ont poussé à des génocides, des prises de pouvoir, d'autorité, création d'esclavagisme, ces sentiments qui donnent la capacité de faire des choses que seuls nous sommes capable de faire. Pourquoi sommes-nous capable de les faire ?

Nous apprenons l'Histoire à partir de la primaire, en commençant par la pré-histoire et la théorie de Darwin, parallèlement, les religions nous apprennent que Dieu nous a créé. Qu'est-ce qui est vrai ? Qu'est-ce qui est faux ? J'avais six ans quand j'ai dessiné un immeuble prenant feu, avec des gens aux fenêtres, essayant de se sauver avec les pompiers en bas (c'était pour leur calendrier). Le journal de Ma Yan qu'on a lu au collège m'avait mit mal à l'aise. J'ai compris que la réalité était là, dans la douleur et la détresse du monde, ainsi que dans le regard que je lui porte.

Si l'on suit le schéma correctement, nous passons notre préparation à la vie adulte en apprenant des sciences exactes, concrètes, dans en environnement qui change en permanence. On apprend à écrire, lire, compter, tout un tas de bagages qui s'ajouteront à ce que l'on apprend par soi-même. Encore faut-il que l'on veuille apprendre. Puis on grandit, les bagages commencent à peser, certains s'en débarrasse, moi j'ai tendance à tout vouloir garder. Je commence à en avoir lourd sur le cœur, quand la réalité me rattrape. Il faut du concret. Il n'y a pas de place pour les sentiments. Or ce sont eux qui nous guident chaque jours. Ne pas s'en rendre compte, c'est accepter le fait qu'ils puissent nous contrôler, ce qui les rend incontrôlables. Alors on tourne en rond, on suffoque, on attend. Quelle est la prochaine étape ? Qu'as-t-on appris de notre Histoire ?




Sinon, aujourd'hui j'ai pris du temps pour moi. Il faisait beau, et j'avais pas envie d'aller me perdre en centre-ville. J'avais juste envie d'être tranquille, alors je me suis assise dans l'herbe au calme et au soleil, c'était apaisant. Au final, je suis rentrée pour déprimer un peu et me rendre compte que j'étais si heureuse en ce moment que je ne trouvais plus d'inspiration pour écrire, et ça me rendait triste. Alors j'ai écris !





Music mood : Mix Delux - Amelymelo

2 commentaires :

  1. Comme tu dis, on nous apprend l'Histoire, avec un parti pris pour ce que j'en pense. Je crois qu'on nous apprend pour savoir et non pas pour penser. Bien sûr c'est une généralisation, et je ferais un petit détour par une expérience visant à adapter l'enseignement aux différents types d'intelligence des enfants. Je m’égare, mais si tu veux jeter un œil, c'est pas ici: http://vimeo.com/3065532
    Finalement, il y a comme tu le soulignes, notre histoire et elle nous est propre, elle n'est pas figée car n'ayant pas uniquement valeur de passé, elle est aussi notre futur.

    Je suis complètement d'accord sur le fait que l'on se construit au contact des autres mais malheureusement, on tend à absorber leurs émotions négatives. Si toi tu as tendance à garder tes bagages, j'ai personnellement tendance à laisser les miens sur le quai lorsqu'ils deviennent trop lourds.
    « Chaque fois qu’une personne établit avec vous des liens qui sont fondés sur la peur (notamment la peur que vous la quittiez ou la croyance que vous êtes sa seule source d’énergie ou de bonheur), une corde se tisse entre vous deux. Quiconque est clairvoyant peut la voir, et quiconque est intuitif peut la palper. Les cordes ressemblent à des tubes chirurgicaux et fonctionnent comme des tuyaux pour l’essence. Lorsqu’une personne qui a besoin d’attention s’attache à vous, elle aspire votre énergie par cette corde éthérique. Il se peut que vous n’en soyez pas conscient mais que vous en sentiez les effets : vous vous sentez fatigué ou triste sans en connaître la raison. Eh bien ! c’est parce que la personne à l’autre bout de la corde a pompé votre énergie ou vous a envoyé de l’énergie toxique par la corde. Ainsi, chaque fois que vous aidez quelqu’un ou que vous vous sentez léthargique, triste ou fatigué, c’est une bonne idée de « couper la corde ». En rompant le lien, vous ne rejetez ni abandonnez la personne; vous n’en divorcez pas non plus. Vous sélectionnez simplement la partie non fonctionnelle, craintive et dépendante de la relation. La partie aimante reste attachée à la relation. » Doreen Virtue, Etre à l’écoute de vos anges.

    Il y a des exercices assez simples et apparemment efficaces pour couper les liens d'attachement (néfastes), par exemple les petits bonhommes allumettes. Je ne sais pas si tu as lu les 4 ou les 5 accords toltèques de Don Miguel Ruiz mais personnellement ça m'a aidé à relativiser les contrariétés liées à la relation avec les autres, notamment en prônant davantage de détachement.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. J'ai pas regardé la vidéo, mais en ce moment je tombe souvent sur des articles à ce sujet ! Je suis contente de me rendre compte qu'aujourd'hui on ne pense plus à réservé des "enseignement spéciaux" pour les "cas spéciaux".

      C'est intéressant cette histoire de corde, mais ça me laisse perplexe vis à vis de celui qui tire sur cette corde et ne le voit pas..

      Merci pour les petits bonhommes allumettes, je ne connaissais pas ! Les quatre accords toltèques on m'en parle souvent, j'attend de le dégoté !

      Supprimer