Au-delà de mes un mètre cinquante. : Pause Kinder entre recherche de job d'été et de "quelque chose à faire" l'année prochaine...

vendredi 28 février 2014

Pause Kinder entre recherche de job d'été et de "quelque chose à faire" l'année prochaine...

J'ai la sale impression que mes jours sont comptés. Alors forcément j'ai des papiers à rendre, des rendez-vous à prendre, des inscriptions à faire, et tout ça jusqu'à une certaine date d'échéance.
Je me souviens qu'à cette même période, l'année dernière, nos professeurs nous poussaient à l'état de stress pour faire nos inscriptions sur post-bac. Le lycée me déprimait, et je remercie mon cerveau pour avoir des facilités à obtenir des notes correctes sans devoir m’investir pleinement.

Du coup aujourd'hui j'ai envie de faire un bilan de petites phrases toutes simples mais qui m'ont marquées au cours de ces dernières années :

"Tu n'y arriveras pas, choisis plutôt un CAP"

C'est ce que m'avait dit ma professeur principale en 3 ème quand je lui ai dis que je voulais continuer au lycée. J'étais une élève moyenne, parce que j'étais bonne en langue, et beaucoup moins en calcul. Après avoir fait tous les salons des métiers, après m'être intéressé à la coiffure et à l'esthétique, j'ai quand même décidé de m'orienter vers une seconde générale. Oui, parce que la seconde générale, c'est la seule classe qui ne t'engage encore sur aucune voie, mais c'est pas fait pour tout le monde.

"Je te verrais bien en L"

Après la seconde, il fallait quand même choisir quelque chose. Alors plusieurs options s'offrent à moi, mais ne sont pas toutes possibles : faire une première générale, faire une première technologique, me réorienter ou redoubler. Du coup, si au collège je me voyais faire une carrière d'écrivain, arrivée au lycée, je suis devenue phobique des analyses de textes et autres dissertations en tout genre. J'ai pensé à toutes les situations, et j'ai bien tenté ES mais mes notes ne correspondaient pas. Finalement je me suis retrouvée en STG.

"Bouh ! Vous êtes des branleurs"

Alors voilà, premier petit coup dans la gueule, les clichés. La STG (aujourd'hui STMG), est un bac technologique orienté vers le travail en entreprise. Je ne me prononcerai pas sur le fait que des gens trouvent ce genre de bac plus facile que les bac généraux, c'est juste différent. J'ai remarqué que beaucoup d'élèves se retrouvent dans des sections qui ne les intéressent pas parce qu'on ne sait pas vraiment où les mettre et surtout qu'eux ne savent pas où aller. Du coup on se retrouve avec des classes dont une majorité d'élèves n'en a simplement rien à faire. Aujourd'hui je sens quand même ce stéréotype moins présent dans les mœurs, étant donné que nous grandissons dans une société avec des activités de plus en plus tertiaires.

"Il faut que t'aie ton bac et que tu continues tes études"

Alors ça, c'est LA phrase. Le bac étant LE Graal. Sauf que, voilà, tout le monde sait maintenant que le bac ça sert à rien. Enfin, c'est là que les avis commencent à diverger. Il y a ceux qui pensent que le bac et les études sont la clé, et qui en font une priorité. Et il y a ceux qui commencent à en avoir d'autres.

"J'aimerais bien faire une année sabbatique"

Qui n'y a jamais pensé ? Dans la majeur partie des cas, faire une année sabbatique consiste à "ne rien faire".
On m'a donc poussé à continuer mes études au lieu de "ne rien faire". Je met ne rien faire entre guillemets car tout est relatif, on a pas tous la même notion de "ne rien faire".

"Je vais apprendre le chinois"

Alors voilà, je ne pouvais pas "ne rien faire", et je ne voulais pas vraiment continuer les cours. Comme on ne peut pas tout avoir dans la vie, j'ai décidé de faire une LEA en Anglais-Chinois. Là encore, j'ai eu pas mal de réflexions comme quoi j'y arriverais pas, qu'il valait mieux que je fasse des études courtes etc etc. J'ai toujours prévenu que je faisais ça "en attendant", je me connaissais assez bien pour savoir que je me permettrai pas mal d'écarts à la fac. Mais j'avais envie de voir à quoi ressemble le chinois et j'ai adoré l'apprendre, mais ça n'ira donc, sans surprise, pas plus loin (à moins que j'aille en Chine et que j'apprenne sur place !).

"C'est typiquement français, de vouloir tout avoir le plus tôt possible"

Bim, première petite claque dans un cours plus qu'ennuyant. Pendant longtemps j'ai cru que ce serait une fierté d'avoir son bac à 18 ans, on félicite à la télé ceux qui l'obtienne à 16, voire moins. On discutait de ce qui nous avait amené à la fac, dans notre filière. La plupart étaient là parce qu'ils ne savaient pas quoi faire, ils ont à peine 18 ou 19 ans et viennent d'avoir leur bac, tout comme moi. Puis il y a ceux qui sont un peu plus âgés, qui parlent de voyage et de travail en Amérique ou en Angleterre. Là, une fille prend la parole, et parle de son gap year. "Gap year", j'en avais entendu parler avec ma prof d'anglais du lycée, celle qui m'avait dit qu'il fallait un certain niveau d'anglais en LEA, que forcément je n'avais pas malgré mes supers notes de lycéenne. C'est là que je me suis sentie franchement blasée. J'ai 18 ans, et je me demandais ce que je faisais là.
Rien ne m’empêchait de faire un an à l'étranger, puis de revenir à la fac avec un accent british. Sauf que, ni au collège, ni au lycée, personne n'as fait mention d'une possibilité de partir. Enfin, si on veut partir, il faut qu'on en veuille et qu'on se renseigne tout seul. C'est surtout pas l'Education qui nous pousserai à le faire. Moi j'ai surtout sentie qu'on me poussait à devenir autonome d'une façon qui ne me convient pas.

"Sors toi les doigts du cul"

C'est surement le conseil qui m'a le plus servit jusqu'ici. Un ami est partit faire du woofing, je lui partageais mon admiration de partir, seul, travailler, loin d'ici. Il a eu une opportunité, et il l'a saisie. Aujourd'hui il ne demande qu'à rester là bas. J'ai plus envie d'attendre que l'opportunité se présente, j'ai envie d'aller la saisir. Ce conseil m'a valu bien plus qu'un "étudie pour avoir ton bac", "étudie pour avoir un boulot" ne m'a apporté. J'ai toujours rêver de partir, mais je ne l'ai toujours pas fais. Par peur, par manque d'argent, enfin, j'ai toujours une excuse.

"Définis tes priorités, et donne toi les moyens"

Dernière chose qui m'a marquée et que j'ai compris toute seule. J'ai longtemps passé du temps avec des personnes qui en ont marre de ce qu'elles font, qui râlent de telle ou telle situation, et surtout des gens qui se font carrément chier dans leur vie ou passent leur temps à pester contre les autres. J'aime pas ça. Leurs ondes négatives interfèrent avec les miennes, et ça ne porte aucun fruit. Des fois j'essaie de faire interagir mes ondes positives, des fois ça marche, des fois ça marche pas. J'en reparlerais dans un autre article !
Alors aujourd'hui, j'ai 18 ans, j'ai plus d'excuses, et tout ce qu'il me reste, c'est ma volonté de vivre une vie qui me convient, et pas une pré-fabriquée.

Conclusion


Je suis à peine à l'aube de ma vie d'adulte, et j'ai déjà envie de la prendre en main. Mais voilà, il y a toujours ma maman, et mon entourage, qui aura toujours quelque chose à redire. Si avant je n'avais aucunes convictions, aujourd'hui elles s'affirment un peu plus chaque jours. Mais j'en serais pas là si j'avais pas un peu écouté mon entourage. Il n'y a pas d'âge pour se rendre compte qu'on peut prendre notre vie en main, sans tout foutre en l'air, sans dire fuck, sans attendre que les autres nous dise quoi faire.


 Sinon j'ai fais une petite découverte musicale il y a quelques jours, écoutez au moins les paroles si ce n'est pas votre style de musique ! *shoot d'amour à l'état pur* 



Et une deuxième pour la route, parce que je l'aime aussi ! 


Ne soyez pas un problème, soyez une solution. 
Gandhi a dit "Soit le changement que tu souhaites voir dans ce monde" !

Et vous, quels sont les objectifs que vous vous êtes fixés ? Comment essayez-vous de les atteindre chaque jours ? 

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