Au-delà de mes un mètre cinquante. : mars 2014

jeudi 20 mars 2014

Débats et enjeux personnels.

Tout sujet dans la vie est sujet à de nombreux avis, souvent différents. Là où il est légitime d'avoir un avis différent d'un autre, il l'est moins quand il s'agit de croire que cette différence est incompréhensible.

Je m'explique; j'adore débattre. J'aime échanger avec les gens sur un sujet qui me touche et comprendre leur point de vue quand il diffère du mien. Le principe d'un débat étant de défendre ses propos par des arguments, arguments qui ne sont pas forcément tous justes aux yeux de certains. Et là est toute la subtilité d'un débat qui s'entame. Ici, je vais surtout vous parler de débat sur Internet.
Sur Internet, on peut avoir accès à toute l'information que l'on veut, et nous sommes libre d'exprimer ce que l'on désire exprimer. Ce que je rencontre souvent dans ce type de débat virtuel, c'est la difficulté à faire passer correctement son ressentit. On se retrouve souvent face à une personne inconnue, dont la façon de s'exprimer peut conduire à des incompréhensions. Il m'est déjà arrivé qu'on me dise "Mais tu parles trop, je comprend rien, ou c'est toi qui ne comprend rien". Ce genre de remarque me fait hérisser mes p'tits poils.

Comme il n'y a pas d’interactions physique, tout se joue sur la façon d'écrire. Un point de vue mal ou trop bien exprimé pourra conduire à des quiproquos. Et ce sont ces quiproquos qui mèneront bien souvent à un débat complètement stérile. Un débat c'est défendre son point de vue, c'est donc d'une certaine manière, défendre qui l'on est. Et la façon dont on défend ce point de vue en dit beaucoup également sur la personne que nous sommes. Ainsi, plusieurs interprétations peuvent être faites par les différents partit qui débattent.

Je viens souvent lire la partie "commentaire" d'un sujet, et on sait tous qu'il y a des gens qui savent écrire, et d'autres pas. Des gens qui savent s'exprimer, et d'autre moins bien. Personnellement, je pense savoir écrire et m'exprimer, si mes idées ne sont parfois pas très claires, la façon dont je syntaxe mes phrases ne sont pas moins incompréhensible. J'ai remarqué que les personnes savant s'exprimer clairement sont souvent pointées du doigt comme des personnes "hautaines". Hum. Je ne savais pas que parler correctement le français, avec des mots plus appropriés, plus recherchés que des mots "simples", voulait forcément dire qu'on voulait étaler sa science, montrer aux autres qu'on est plus intelligent ou quoique ce soit d'autre dans le genre qui consiste à enfoncer l'autre partit. A contrario, les personnes "ki écriv kome sa", sont souvent qualifiées d'illettrées et mène souvent à des insultes dans le genre "t'es complètement con va apprendre à écrire". Donc, dans les deux cas, qu'on sache écrire ou non, cela sera toujours un prétexte pour l'autre d'enfoncer toujours plus. Pourquoi ? Alors j'ai aussi remarqué que bien souvent dans ces deux cas là, c'est simplement car il n'y a pas d'autres arguments.

Les partis sont touchés dans leur égo, et plus ils se renvoient la balle, plus cela se ressent. Ce que je viens dénoncer dans ce genre de débat, c'est la mauvaise foie, l'irrespect, l'esprit de compétition qui consiste à savoir qui a le plus raison ou tort. Un débat est censé enrichir, apporter des questions, des réponses, de nouveaux angles de vue. Alors cela se ressent aussi lorsqu'on nous envois un "pic", pour ne pas me fatiguer, je reste sur mes positions et ne rentre pas dans le jeu. Extrapoler sur une façon de parler n'est qu'énergie perdue. L'enjeu est de comprendre, et dire ou recevoir un "tu n'as rien compris", n'est pas forcément péjoratif ni signe de supériorité. Il est donc important dans un débat, comme dans la vie de tous les jours, de savoir faire la différence entre critique et insulte. De savoir faire la part entre ce qui peut être dit, et ce qui serait inutile d'avancer. La sincérité est parfois un prétexte utilisé à tort et à travers...

L'on dit que les autres sont le reflet de soi-même, qu'en pensez-vous ? 
Voilà un article que j'ai trouvé plutôt intéressant en tapant rapidement la citation sur Google !

mardi 18 mars 2014

Happiness is not a destination... (1/2)

Pourquoi ne sommes-nous jamais satisfait ? Un désir en engendre un autre, et nous voulons toujours plus.
C'est la base de notre société de consommation, les fruits pourrissent, nos corps vieillissent, mais nos désirs grandissent. Nous le savons pertinemment. Aujourd'hui il n'est plus question de savoir si nous sommes des pantins ou non, il s'agit de savoir si l'on veut être esclave ou pas.
Lorsque je me suis éveillée, j'ai pris conscience de toute la souffrance que j'emmagasinais, la souffrance des autres, les miennes, tout ça c'était trop pour moi. Je me complaisait à haïr le monde, à vomir sur tout ce que je trouvais complètement stupide, y compris sur moi-même. Ça me plaisait, mais je me sentais mal.

Lorsque l'on est petit, nous sommes plus fragiles car nous absorbons tout ce que nous voyons. A cet âge là, nous n'avons pas la maturité pour bien assimiler tout ce qu'il nous arrive. Puis vient le moment où l'on remet en cause tout ce que l'on a appris jusque là, car ce dans quoi nous avons grandit ne semble plus nous correspondre. Certains appellent ça "adolescence", d'autres "crise de la quarantaine".
L'être humain, pour s'épanouir, a besoin de se développer dans un environnement en contact avec ses semblables. En tant qu'être vivant, nous les humains, sommes dotés d'une intelligence supérieure aux animaux, ce qui nous permet d'apprendre, mémoriser, utiliser toute une multitude d'informations pour parvenir à un but. L'heure n'est plus à la survie, ni à vivre, mais à penser à demain.

La violence m'a toujours fascinée, la haine est un sentiment étrange qui m'inspire, et la peur me fait me sentir vivante. Tout ces sentiments aussi puissants, aussi incohérents, insensés soient-ils, qui ont poussé à des génocides, des prises de pouvoir, d'autorité, création d'esclavagisme, ces sentiments qui donnent la capacité de faire des choses que seuls nous sommes capable de faire. Pourquoi sommes-nous capable de les faire ?

Nous apprenons l'Histoire à partir de la primaire, en commençant par la pré-histoire et la théorie de Darwin, parallèlement, les religions nous apprennent que Dieu nous a créé. Qu'est-ce qui est vrai ? Qu'est-ce qui est faux ? J'avais six ans quand j'ai dessiné un immeuble prenant feu, avec des gens aux fenêtres, essayant de se sauver avec les pompiers en bas (c'était pour leur calendrier). Le journal de Ma Yan qu'on a lu au collège m'avait mit mal à l'aise. J'ai compris que la réalité était là, dans la douleur et la détresse du monde, ainsi que dans le regard que je lui porte.

Si l'on suit le schéma correctement, nous passons notre préparation à la vie adulte en apprenant des sciences exactes, concrètes, dans en environnement qui change en permanence. On apprend à écrire, lire, compter, tout un tas de bagages qui s'ajouteront à ce que l'on apprend par soi-même. Encore faut-il que l'on veuille apprendre. Puis on grandit, les bagages commencent à peser, certains s'en débarrasse, moi j'ai tendance à tout vouloir garder. Je commence à en avoir lourd sur le cœur, quand la réalité me rattrape. Il faut du concret. Il n'y a pas de place pour les sentiments. Or ce sont eux qui nous guident chaque jours. Ne pas s'en rendre compte, c'est accepter le fait qu'ils puissent nous contrôler, ce qui les rend incontrôlables. Alors on tourne en rond, on suffoque, on attend. Quelle est la prochaine étape ? Qu'as-t-on appris de notre Histoire ?




Sinon, aujourd'hui j'ai pris du temps pour moi. Il faisait beau, et j'avais pas envie d'aller me perdre en centre-ville. J'avais juste envie d'être tranquille, alors je me suis assise dans l'herbe au calme et au soleil, c'était apaisant. Au final, je suis rentrée pour déprimer un peu et me rendre compte que j'étais si heureuse en ce moment que je ne trouvais plus d'inspiration pour écrire, et ça me rendait triste. Alors j'ai écris !





Music mood : Mix Delux - Amelymelo